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Gestion des talents

L’abandon de poste : comprendre et gérer cette situation complexe

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16 minutes de lecture
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L’abandon de poste est un véritable casse-tête pour les services RH, que ce soit en CDI ou en CDD. Cette absence injustifiée, souvent perçue comme de l’absentéisme, peut entraîner de lourdes conséquences. En tant qu’employeur, que faire face à un salarié qui abandonne son poste ? Licenciement, procédure spécifique ou sanction ? Découvrez comment gérer un abandon de poste efficacement et éviter les risques de cette situation délicate.

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Qu’est-ce qu’un abandon de poste ?

L’abandon de poste se produit lorsqu’un salarié quitte son poste de travail sans autorisation préalable de l’employeur ou s’absente sans justification légitime durant ses heures de travail. En résumé, l’absence doit être illégitime. Cela inclut des situations comme ne pas revenir après un arrêt maladie, ne pas prévenir son manager de son absence, ou encore s’absenter sans raison valable et sans en avertir l’employeur. Ce comportement, bien qu’il puisse être interprété comme un souhait de départ, n’est pas assimilé à une démission. Contrairement à une démission où la volonté de quitter l’entreprise est clairement exprimée par le salarié, l’abandon de poste est plus ambigu, ce qui le rend particulièrement difficile à gérer pour les services RH et les managers.

Il est important de préciser que l’abandon de poste est souvent confondu avec l’absentéisme. Toutefois, la distinction est cruciale, notamment en ce qui concerne les procédures légales à suivre pour l’employeur. À titre d’exemple, un salarié en arrêt maladie ou en congé autorisé n’est pas en situation d’abandon de poste, car ces absences sont justifiées. Par ailleurs, l’abandon de poste n’étant pas mentionné directement dans le code du travail, il est souvent difficile pour les entreprises de le gérer dans le cadre juridique.

Il convient de noter que, selon des sources comme Pôle Emploi et l’INSEE, il n’existe pas de chiffres officiels sur l’ampleur de l’abandon de poste en France.

Abandon de poste en CDI : les démarches à suivre pour l'employeur

Lorsqu’un salarié en CDI ne se présente plus à son poste de travail sans justification, l’employeur doit agir rapidement et de manière structurée. Pour éviter tout risque juridique et une mauvaise gestion de la situation, voici les démarches clés à suivre.

1. Vérifier l’absence et contacter le salarié

La première étape consiste à vérifier l’absence du salarié. L’employeur doit prendre contact avec le salarié pour comprendre les raisons de son absence. Cette étape permet de déterminer si l’absence est justifiée, par exemple, en cas d’accident ou de situation personnelle délicate. Si l’absence persiste sans nouvelle pendant plus de 48 heures, l’employeur peut considérer cette absence comme un abandon de poste.

2. Envoyer une mise en demeure

Si l’absence dure plus de 48 heures, l’employeur doit envoyer une lettre de mise en demeure. Cette lettre a pour but d’obliger le salarié à reprendre son poste ou à justifier son absence dans un délai de 15 jours calendaires. Ce courrier doit préciser :

  • Le délai pour que le salarié revienne au travail ou justifie son absence ;
  • L’avertissement que l’absence prolongée sans réponse ou justification sera considérée comme une démission présumée et entraînera la rupture du contrat.

3. Attendre la réponse du salarié

À réception de la mise en demeure, le salarié a plusieurs options :

  • Il peut contester la mise en demeure en fournissant un justificatif valable (ex. : certificat médical) ;
  • Il peut décider de reprendre son poste sans justification ;
  • Il peut ne pas répondre, ce qui signifie que l’employeur pourra alors envisager la procédure de licenciement pour abandon de poste si aucune justification légitime n’est donnée.

Si le salarié reprend son travail, l’employeur ne peut plus procéder à un licenciement, bien qu’il puisse choisir de le sanctionner pour son absence injustifiée. En revanche, si le salarié ne répond pas, l’employeur a jusqu’à 2 mois après la mise en demeure pour enclencher la procédure de licenciement pour abandon de poste.

4. Procédure de licenciement pour abandon de poste

Si le salarié ne reprend pas son travail dans les délais impartis, l’employeur peut entamer la procédure de licenciement pour faute grave. Voici les étapes :

  • Convocation à l’entretien préalable : L’employeur doit convoquer le salarié à un entretien préalable, en respectant les délais légaux ;
  • Notification du licenciement : Si la faute est confirmée, l’employeur doit notifier le licenciement dans un délai de 2 mois après la mise en demeure, en précisant les raisons de la rupture du contrat.

boîte en carton avec des objets suite à un licenciement

Abandon de poste en CDD : que faut-il savoir ?

L’abandon de poste en CDD est une situation délicate qui peut entraîner des conséquences importantes pour l’employeur. En tant que responsable RH ou manager, il est essentiel de connaître les étapes et procédures spécifiques à suivre dans ce type de situation. Contrairement à un CDI, un salarié en CDD qui quitte son poste sans justification nécessite une approche rapide et précise pour éviter les complications juridiques.

1. Les raisons spécifiques d’un abandon de poste en CDD

Lorsqu’un salarié en CDD s’absente sans justification et quitte son poste, il s’agit d’un abandon de poste similaire à celui observé pour les CDI. Cependant, dans un CDD, l’employeur doit agir rapidement pour éviter de compromettre la bonne gestion de son équipe et de ses projets. En effet, un abandon de poste en CDD peut nuire au bon déroulement des missions et entraîner une rupture prématurée du contrat.

Il est essentiel de se rappeler que l’abandon de poste en CDD entraîne souvent la rupture anticipée du contrat de travail. Cela peut perturber le planning de l’entreprise, notamment si le salarié est en charge d’une mission spécifique avec une date de fin bien définie.

2. La procédure en cas d’abandon de poste en CDD

Comme pour un CDI, l’employeur doit vérifier la justification de l’absence du salarié. Si le salarié n’a pas prévenu l’entreprise et n’a pas fourni de justificatif, l’employeur peut considérer l’absence comme un abandon de poste. Cependant, un délai de réflexion est nécessaire avant de prendre toute décision. Ce délai permet à l’employeur de tenter de prendre contact avec le salarié pour comprendre la raison de son absence.

Dans un CDD, la procédure d’abandon de poste reste similaire à celle d’un CDI. Toutefois, un salarié en CDD peut être licencié pour faute grave en cas d’abandon de poste, sans qu’il soit nécessaire de respecter un préavis. Le licenciement pour faute grave peut intervenir rapidement après la constatation de l’absence non justifiée. En revanche, si un salarié en CDD quitte son poste sans justification, cela pourrait conduire à une rupture anticipée du contrat.

3. Les conséquences pour le salarié

Un salarié en CDD qui abandonne son poste sans raison valable risque plusieurs conséquences. La première est la perte du droit à la prime de précarité, souvent perçue en fin de contrat. De plus, étant donné que l’abandon de poste peut être assimilé à une démission, il n’aura pas droit aux indemnités de licenciement.

De plus, si l’abandon de poste conduit à la rupture anticipée du CDD, l’employé peut ne pas percevoir d’indemnité chômage, sauf dans des cas très spécifiques (par exemple, s’il réussit à prouver que l’employeur a provoqué cette rupture de manière abusive). Le salarié peut aussi avoir des difficultés à trouver un nouvel emploi, car un abandon de poste peut entacher la réputation professionnelle, affectant ainsi ses futures opportunités.

4. Comment éviter l’abandon de poste en CDD ?

Pour prévenir cette situation, il est essentiel de mettre en place une communication claire dès la signature du contrat, en expliquant les attentes en termes de présence et de comportement. Assurez-vous également que les conditions de travail sont adaptées aux besoins des salariés, en offrant des opportunités de développement et en traitant rapidement toute insatisfaction.

De plus, en tant qu’employeur, il est important d’être réactif et de rester attentif aux signes de démotivation ou de stress chez les salariés,

Licenciement pour abandon de poste : procédure et précautions

Le licenciement pour abandon de poste est une procédure délicate qui peut perturber l’organisation d’une entreprise, surtout pour les responsables RH ou les managers. Lorsqu’un salarié quitte son poste sans prévenir, cela peut entraîner des difficultés majeures pour l’entreprise, particulièrement lorsqu’il s’agit de gérer un effectif important dans une petite ou moyenne entreprise. Dans cette section, nous détaillerons les étapes à suivre et les précautions à prendre avant d’envisager cette procédure de licenciement.

1. Les étapes à suivre en cas d’abandon de poste

Lorsqu’un salarié abandonne son poste sans justification, la première étape pour l’employeur est d’établir les faits de manière objective. Il est essentiel d’agir avec rigueur et prudence. Voici les étapes principales à suivre :

  1. Vérification de l’absence : L’employeur doit d’abord essayer de prendre contact avec le salarié pour connaître les raisons de son absence. Cela peut se faire par téléphone, mail ou même par lettre recommandée. Le but est de comprendre si l’absence est légitime (arrêt maladie, urgence familiale, etc.) ;
  2. Mise en demeure : Après 48 heures d’absence sans justification, l’employeur doit envoyer une mise en demeure, qui est un document formel demandant au salarié de justifier son absence et de reprendre son poste. Cette lettre doit préciser que si le salarié ne répond pas ou ne revient pas, la rupture du contrat de travail pourrait être considérée comme une démission ;
  3. Délai de réponse : L’employeur doit laisser au salarié un délai de 15 jours calendaires pour répondre à la mise en demeure. Ce délai est essentiel pour que la procédure respecte les droits du salarié ;
  4. Entretien préalable : Si la mise en demeure reste sans réponse, l’employeur doit convoquer le salarié à un entretien préalable pour évoquer la situation. L’entretien est l’occasion pour le salarié de s’expliquer sur son absence. En cas de non-présentation à l’entretien, la procédure peut avancer ;
  5. Notification du licenciement : Après l’entretien préalable et en l’absence d’une justification valable, l’employeur peut notifier par écrit le licenciement pour abandon de poste. Ce licenciement doit être motivé et respecter les délais légaux pour être valable.

2. Précautions à prendre avant de procéder au licenciement

Bien que le licenciement pour abandon de poste soit une procédure légale, il est essentiel d’agir avec précaution pour éviter les risques juridiques. Les précautions suivantes permettent d’assurer la validité de la procédure :

  • Vérification de la légitimité de l’absence : Avant de commencer la procédure de licenciement, assurez-vous que l’absence est effectivement injustifiée. Les absences liées à des congés, des arrêts maladie ou des circonstances exceptionnelles ne doivent pas être considérées comme un abandon de poste ;
  • Respect des délais : Assurez-vous que le salarié bénéficie du délai de 15 jours pour répondre à la mise en demeure, conformément à la législation en vigueur. Ce délai est crucial pour garantir que la procédure de licenciement est conforme aux normes ;
  • Consultation d’un avocat ou conseiller juridique : En cas de doute sur la procédure à suivre ou si vous craignez une contestation, il est toujours prudent de consulter un avocat spécialisé en droit du travail. Cela permet d’éviter des erreurs coûteuses et de garantir que le licenciement se déroule dans le respect des règles ;
  • Documents de fin de contrat : Si le licenciement pour abandon de poste est confirmé, n’oubliez pas de remettre au salarié les documents de fin de contrat (certificat de travail, attestation Pôle emploi, solde de tout compte). Ces documents sont essentiels pour que le salarié puisse prétendre à ses droits à l’allocation chômage, si applicable.

3. Les conséquences pour le salarié

Le licenciement pour abandon de poste peut avoir de lourdes conséquences pour le salarié, qui risque de se retrouver sans salaire et sans droits à l’allocation chômage. Ce type de licenciement est généralement considéré comme une faute grave, ce qui prive le salarié de toute indemnité de licenciement et de préavis. De plus, l’absence d’un certificat de travail valide peut nuire à sa réputation professionnelle et compliquer ses futures recherches d’emploi.

En tant qu’employeur, il est essentiel de peser les conséquences d’un licenciement pour abandon de poste sur la relation avec le salarié et sur l’image de l’entreprise. Une gestion rigoureuse et respectueuse des droits du salarié permet de limiter les risques de contentieux et de garantir une gestion des effectifs plus sereine.

Abandon de poste : quelles sont les conséquences pour l'employé et l'employeur ?

L’abandon de poste, bien qu’il soit parfois perçu comme une alternative à la démission, entraîne des conséquences significatives et souvent lourdes, tant pour l’employé que pour l’employeur. Ce n’est pas un acte anodin et il est crucial de bien comprendre les implications pour agir de manière appropriée.

1. Les conséquences pour l’employé

Un salarié qui choisit de quitter son poste sans autorisation ou sans justification valable s’expose à des répercussions sérieuses. Voici les principales conséquences pour l’employé :

  • Suspension de salaire : Dès l’abandon de poste, le contrat de travail est suspendu. L’employé ne perçoit plus de salaire tant que la situation n’est pas régularisée, ce qui peut créer une période sans revenu pendant la procédure ;
  • Perte des indemnités : Un abandon de poste prononcé pour faute grave prive le salarié des indemnités de licenciement et de préavis. Seule l’indemnité de congés payés reste due. Cela peut entraîner une perte importante pour le salarié qui cherche à quitter l’entreprise ;
  • Impact sur le CV et la progression professionnelle : L’abandon de poste peut laisser une trace dans le parcours professionnel d’un salarié, nuisant ainsi à sa réputation et à ses opportunités futures. Cela peut entraîner des difficultés pour retrouver un emploi et affecter sa progression professionnelle ;
  • Perte de la prime de précarité (en CDD) : Les salariés en CDD qui abandonnent leur poste perdent également la prime de précarité, qui est normalement versée à la fin du contrat ;
  • Impossibilité de signer un nouveau contrat : Un salarié qui abandonne son poste ne peut pas signer un nouveau contrat de travail tant que la rupture du précédent n’est pas officielle. Cela le place dans une situation d’impasse professionnelle jusqu’à la régularisation de la situation ;
  • Pas d’accès aux allocations chômage : L’employé qui abandonne son poste se voit également privé de son droit aux allocations chômage, sauf cas spécifiques, pendant toute la durée de la procédure de licenciement. Cela peut mettre le salarié dans une situation financière délicate.

2. Les conséquences pour l’employeur

Pour l’employeur, l’abandon de poste d’un salarié peut avoir des conséquences sérieuses qui affectent non seulement l’organisation interne mais aussi les aspects juridiques et financiers de l’entreprise. Voici les principales répercussions :

  • Perturbation de l’organisation de travail : L’absence non justifiée d’un salarié perturbe souvent le fonctionnement normal de l’entreprise, surtout dans des structures où chaque employé joue un rôle clé. Les managers et les équipes RH doivent trouver des solutions temporaires pour compenser ce manque ;
  • Risque juridique : En cas de procédure mal gérée, l’employeur s’expose à des conflits juridiques. Si le licenciement pour abandon de poste n’est pas mené selon les règles, l’employeur peut être poursuivi devant les prud’hommes, avec des conséquences possibles sur l’image de l’entreprise ;
  • Coûts administratifs : La gestion de l’abandon de poste nécessite des démarches administratives importantes. Cela inclut la mise en demeure, la convocation à un entretien préalable, et la préparation des documents de licenciement, ce qui peut être chronophage pour les services RH ;
  • Impact sur la motivation des équipes : Un abandon de poste peut avoir un effet démoralisant sur les autres salariés, en particulier si la situation n’est pas gérée rapidement et de manière transparente. Cela peut créer un climat de méfiance ou d’injustice parmi les équipes.

3. Gérer les conséquences de manière proactive

Pour limiter les impacts négatifs, il est essentiel que l’employeur mette en place une stratégie de gestion de l’abandon de poste, en anticipant les signes avant-coureurs et en agissant rapidement :

  • Suivi proactif : Identifier les signes d’absentéisme récurrent ou de malaise chez un salarié peut permettre d’éviter que la situation ne dégénère en abandon de poste. Des entretiens réguliers et un climat de travail ouvert favorisent la détection de problèmes avant qu’ils ne deviennent des crises ;
  • Processus clair et respectueux : Il est crucial d’appliquer un processus rigoureux mais respectueux des droits de l’employé. Une mise en demeure, suivie d’un entretien préalable, permet de clarifier la situation et de donner à l’employé la possibilité de régulariser sa situation ;
  • Proposer des solutions amiables : Avant d’engager une procédure de licenciement, l’employeur pourrait envisager une rupture conventionnelle, permettant au salarié de quitter l’entreprise sans conflit, tout en respectant ses droits.

Comment prévenir l’abandon de poste dans votre entreprise ?

Pour prévenir efficacement l’abandon de poste, il est essentiel d’adopter une approche proactive, centrée sur l’amélioration de l’environnement de travail, la reconnaissance des efforts des collaborateurs et une communication claire au sein de l’équipe.

1. Revoir votre stratégie RH et la culture d’entreprise

Une stratégie RH solide est essentielle pour aligner les objectifs de l’entreprise avec les attentes des collaborateurs. L’absence d’une telle stratégie peut générer frustration et démotivation. Créer un environnement où les salariés se sentent écoutés et valorisés réduira considérablement les risques d’abandon de poste.

2. Instaurer une communication ouverte et régulière

Il est important de favoriser une culture de dialogue. Organisez des entretiens réguliers avec vos équipes, recueillez leur feedback, et identifiez les préoccupations avant qu’elles ne dégénèrent. Une écoute active et une réactivité face aux préoccupations des employés favorisent un environnement de travail sain et engagé.

3. Promouvoir le bien-être au travail

Les employés qui se sentent bien au travail sont moins susceptibles d’abandonner leur poste. Mettez en place des initiatives pour améliorer la qualité de vie au travail (QVT) : des horaires flexibles, du télétravail, une gestion saine du stress et des espaces de travail agréables. Offrir un cadre de travail respectueux et encourageant est une première étape pour éviter l’abandon de poste.

4. Responsabiliser et impliquer les salariés

Les salariés qui se sentent impliqués dans la vie de l’entreprise et qui ont des opportunités d’évolution sont moins enclins à quitter leur poste de manière abrupt. Encouragez la prise de responsabilités, la mobilité interne et la participation à des projets transversaux pour renforcer leur engagement.

5. Anticiper les signes avant-coureurs

Souvent, l’abandon de poste ne survient pas de manière imprévisible. Des signes de démotivation, une baisse de productivité ou des absences fréquentes peuvent être des indicateurs. Soyez vigilant et intervenez à temps pour éviter que la situation ne s’aggrave.

6. Fidéliser les talents grâce à une marque employeur forte

Une entreprise qui développe une marque employeur attractive attire et retient les meilleurs talents. Proposez des avantages sociaux intéressants, un environnement de travail inclusif et des perspectives d’évolution claires. La fidélisation passe aussi par l’intégration des salariés dans la culture d’entreprise, en leur offrant un véritable sentiment d’appartenance.

En appliquant ces mesures, vous réduirez les risques d’abandon de poste et créerez un environnement où les salariés sont motivés, engagés et prêts à s’investir sur le long terme.

femme prise de dos sur un quai prête à prendre un bateau après avoir posé sa démission

Simplifiez la gestion des absences et prévenez l’abandon de poste avec Factorial

La gestion des absences et des risques liés à l’abandon de poste peut rapidement devenir un défi pour les départements RH, surtout dans de petites et moyennes entreprises. Avec Factorial, vous avez à portée de main une solution SIRH complète qui centralise et simplifie l’ensemble de vos processus RH, tout en offrant une gestion fluide et sécurisée des absences.

Factorial vous aide à prévenir les absences non justifiées et l’abandon de poste grâce à plusieurs fonctionnalités clés :

  • Suivi des absences en temps réel : Visualisez immédiatement toutes les absences de vos collaborateurs et gérez-les efficacement via un tableau de bord centralisé. Vous pouvez anticiper les risques d’abandon de poste en détectant rapidement les absences prolongées ou récurrentes ;
  • Automatisation des alertes et relances : Factorial automatise l’envoi de rappels et d’alertes concernant les absences non justifiées. Vous pouvez ainsi rester informé sans effort et intervenir rapidement pour éviter toute situation d’abandon de poste ;
  • Intégration avec la gestion des congés et des arrêts maladie : Factorial vous permet d’intégrer directement les congés, les arrêts maladie et autres absences légitimes dans votre gestion RH, évitant ainsi toute confusion avec les absences injustifiées ;
  • Gestion de la conformité et des documents légaux : Garantissez que toutes les démarches liées aux absences respectent les normes légales en vigueur. Factorial génère automatiquement les documents nécessaires, tels que les lettres de mise en demeure ou les attestations, vous permettant ainsi de gagner du temps et d’être toujours conforme ;
  • Suivi personnalisé des employés : En tant que manager ou responsable RH, vous pouvez suivre de près l’évolution des situations d’absence avec des rapports détaillés et des historiques personnalisés pour chaque collaborateur, afin d’agir en amont sur les risques d’abandon de poste.

En centralisant toutes vos données et en automatisant ces processus, Factorial vous aide à minimiser les risques d’abandon de poste et à améliorer l’engagement de vos collaborateurs.

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FAQ – Abandon de Poste : Tout ce que vous devez savoir

Qu’est-ce qu’un abandon de poste ?

Un abandon de poste se produit lorsqu’un salarié quitte son poste de travail sans en avertir son employeur, ou s’absente de manière injustifiée, sans fournir de justification valable. L’absence doit être non autorisée, ce qui distingue l’abandon de poste de simples absences, comme celles dues à un arrêt maladie ou à un congé légal.

Quelle est la différence entre abandon de poste et démission ?

Contrairement à une démission, qui est une décision claire et volontaire du salarié de quitter l’entreprise, l’abandon de poste est une absence injustifiée. Le salarié qui abandonne son poste ne l’a pas formellement annoncé. L’abandon de poste peut mener à une présomption de démission, mais il n’est pas équivalent à une démission de l’employé.

Quelle est la procédure à suivre pour l’employeur en cas d’abandon de poste ?

L’employeur doit d’abord tenter de joindre le salarié pour savoir si son absence est justifiée. Si après 48 heures il n’a pas de nouvelles, il peut envoyer une mise en demeure, demandant au salarié de reprendre son poste ou de fournir un justificatif. Si l’absence persiste, l’employeur peut engager une procédure de licenciement pour faute grave, en suivant les démarches légales, comme la convocation à un entretien préalable et l’envoi d’une lettre de licenciement.

L’employeur peut-il licencier un salarié pour abandon de poste ?

Oui, l’employeur peut licencier un salarié pour abandon de poste, mais il doit respecter la procédure légale. Après l’envoi de la mise en demeure et l’absence de réponse du salarié, il peut initier une procédure de licenciement. Cela implique une convocation à un entretien préalable et, si nécessaire, l’émission d’une lettre de licenciement pour faute grave.

Est-ce que l’abandon de poste est un motif de licenciement valable pour un salarié en CDD ?

Oui, un abandon de poste est un motif valable pour rompre un CDD. Dans ce cas, l’employeur peut procéder à une rupture anticipée du CDD pour faute grave. Cependant, le salarié en CDD pourra prétendre aux allocations chômage s’il remplit les conditions nécessaires.

Un salarié en période d’essai peut-il être licencié pour abandon de poste ?

Oui, un salarié en période d’essai peut être licencié pour abandon de poste, à condition que l’absence soit injustifiée. La procédure de licenciement reste la même, bien que le salarié en période d’essai ne bénéficie pas des mêmes protections que les salariés en CDI.

Un salarié peut-il contester un licenciement pour abandon de poste ?

Oui, un salarié peut contester un licenciement pour abandon de poste devant le tribunal des prud’hommes. Si le salarié estime que l’employeur n’a pas respecté la procédure ou si l’absence était justifiée par des raisons légitimes (ex. : maladie), il peut demander la requalification du licenciement.

Béatrice est senior content manager chez Factorial. Sa principale mission : vous inviter à venir, vous donner envie de rester et vous inciter à revenir. Elle a commencé son aventure dans les ressources humaines il y a environ 6 ans et ça continue ! Comme une voiture tout-terrain, elle raffole du hors-piste et n'hésite pas à se frotter à d'autres univers (elle était à une époque une commerciale acharnée qui négociait la vente de formations professionnelles).