Embaucher le bon profil n’est pas si simple et l’erreur de casting n’est jamais très loin. Le coût d’un recrutement raté peut s’avérer très élevé et peut mettre à mal une politique de recrutement voire même plomber les finances de l’entreprise.
Bien plus fréquente qu’elle n’y paraît, l’erreur de recrutement peut cependant être évitée et même résolue si la situation l’impose.
Découvrez dans cet article combien un recrutement manqué peut vous coûter et surtout, comment ne pas être confronté à ce type de situation.
Table des matières
Un recrutement raté c’est quoi ?
Même si le recrutement raté peut prêter à divers interprétations et est intimement lié à des critères subjectifs, on le considère comme tel lorsqu’un collaborateur quitte l’entreprise dans les 12 mois suivants son embauche et ce, peu importe si le départ a eu lieu pendant sa période d’essai ou à la fin de celle-ci.
Les raisons qui ont précipité le départ de ce salarié peuvent être nombreuses. Incompatibilité avec le poste ou la culture d’entreprise, mésentente avec les équipes, ou encore envie d’ailleurs, l’erreur de casting peut être motivée par d’innombrables facteurs.
Bien souvent, un recrutement raté est dû à une mauvaise évaluation du candidat par le recruteur. Mais une fois la machine mise en marche et la période d’essai débutée, il est compliqué voire impossible de faire marche arrière.
Pourquoi un recrutement est raté ?
Un recrutement manqué ça arrive ! Et bien plus souvent que l’on ne l’imagine. Selon une étude réalisée par la DARES en 2015, 71 % des DRH ont déjà fait une erreur au moment de recruter un candidat. Pire encore, 36 % des CDI sont rompus au cours de la première année du contrat.
Mais alors, pourquoi un recrutement est raté ? Les raisons sont multiples et sont dans la plupart des cas une combinaison de plusieurs facteurs comme :
- Une mauvaise entente avec la hiérarchie les autres collaborateurs ;
- Un problème d’alignement avec les valeurs de l’entreprise ;
- Des missions qui ne correspondent pas réellement à ce qui était attendu par le collaborateur ;
- Un décalage entre la réalité et les promesses tenues lors des étapes de recrutement ;
- Un processus de recrutement fait dans l’urgence ou bâclée ;
- Une pénurie de candidats face à un poste spécifique ;
- Un manque de motivation et de professionnalisme chez le candidat ;
- Un changement de stratégie ou une restructuration au sein de l’entreprise ;
- Etc.
Et il en existe bien d’autres. La plupart du temps, une erreur de recrutement ne peut pas être imputée à un unique protagoniste. C’est bien souvent le résultat d’une incompatibilité entre le salarié embauché et l’entreprise.
D’autres fois, le départ d’un employé est lié à des causes extérieures et des faits non maîtrisés comme un déménagement ou des raisons personnelles. Et dans ce type de situation, vous n’y êtes pour rien !
Recrutement raté : Quel coût pour l’entreprise ?
Estimer le coût d’un recrutement raté n’est pas si simple car plusieurs critères peuvent influencer ce calcul. Selon diverses études, une erreur de recrutement pourrait coûter entre 20 000 euros et 150 000 euros, la moyenne se situant plus vers 45 000 euros.
Si cette fourchette est si grande, s’il y a de nombreuses variables à prendre en considération : le niveau de responsabilité, la nature du poste, le temps que le salarié a passé à son poste, sa rémunération…
Deux grandes catégories de dépenses vont influencer le coût d’un recrutement raté : les coûts directs et les coûts indirects.
Les coûts directs
Les coûts directs correspondent aux frais liés au recrutement de l’employé, sa rémunération, les charges sociales et différentes taxes à payer ou encore les ressources mises à disposition pour la recherche de candidat et le processus de recrutement.
Ce sont les premiers éléments à prendre en compte dans le calcul d’un mauvais recrutement, puisqu’ils sont les plus visibles et facilement quantifiables !
Lorsque le salarié recruté s’en va, les coûts engrangés pour le trouver, le payer, le former sont à perte surtout si celui-ci s’en va avant 12 mois de contrat.
D’ailleurs, dans les coûts directs, il faut également prendre en considération les frais qui seront engagés pour le remplacer. Le processus de recrutement est à recommencer et on pourrait simplement multiplier par deux les dépenses réalisées la première fois… La facture peut vite grimper !
Les coûts indirects
Les coûts indirects sont plus difficilement mesurables mais représentent cependant une part importante des dépenses liées au recrutement. Ce sont par exemple tous les frais concernant le onboarding comme le coût de la formation, les frais pédagogiques, les frais de transport voire éventuellement, les frais d’hébergement.
En plus de ces coûts d’intégration et quotidiens, il faut aussi prévoir les dépenses causées par le départ de l’employé. Si le collaborateur part en dehors de sa période d’essai, licenciement ou rupture conventionnelle vont forcément générer des coûts, souvent importants !
Qui plus est, les conséquences d’un recrutement raté sont légion : baisse du chiffre d’affaires et du moral des équipes, désorganisation du service, charge de travail supplémentaire pour les autres collaborateurs, perte d’opportunités de business et de productivité, détérioration de l’image de l’entreprise et de la marque employeur auprès des clients ou des fournisseurs… attention aux dommages collatéraux !
Clairement, les coûts indirects peuvent avoir un impact direct sur votre société !
Comment éviter des recrutements ratés ?
Comme nous avons pu le voir, un recrutement raté s’accompagne de conséquences parfois désastreuses pour les entreprises. Mais alors, comment faire pour réussir un recrutement ? Ou tout du moins, comment mettre toutes les chances de son côté pour éviter la mauvaise embauche ? Quelques conseils.
Soigner la fiche de poste
Commençons par le commencement. Lorsque vous publierez votre offre d’emploi, il faudra être très vigilant sur votre annonce et soigner la fiche de poste afin d’éviter tout quiproquo concernant le job en question.
Ainsi, soyez transparents sur les missions, la composition de l’équipe, le salaire, les objectifs à atteindre, les conditions de travail ou encore les valeurs de l’entreprise… Mieux vaut prévenir que guérir !
Mettre en place un processus de recrutement solide
Cela sonne comme une évidence pour réussir un recrutement, il faut bien le préparer en amont. Votre processus de recrutement doit donc être solide et n’hésitez pas à multiplier les étapes et les entretiens.
Aussi, pensez à inclure d’autres personnes dans le déroulement du recrutement ; les avis des managers ou d’autres collaborateurs seront utiles. Prenez le temps et ne vous précipitez pas : une erreur est si vite arrivée !
Préparer les entretiens
Concernant le temps, il faudra l’utiliser à bon escient lors des entretiens avec les candidats. Ici aussi, pas d’urgence. Préparez votre entretien et les questions que vous allez poser et surtout, laissez le candidat s’exprimer.
Insistez sur les missions qui lui seront confiées et essayez d’analyser au mieux ses réactions et son comportement durant l’entretien.
Anticiper au maximum
Généralement, un recrutement raté est le fruit d’un besoin mal cerné, mal exprimé ou tout simplement mal identifié. C’est pour cela qu’il est primordial d’identifier vos objectifs de recrutement et d’anticiper au maximum vos besoins.
Recruter dans l’urgence est la pire des choses à faire pour une entreprise. L’objectif est de toujours avoir un coup d’avance, notamment en créant une CVthèque et ou en ayant prévu les prochaines étapes de développement de votre structure.
✔️ Un ATS est votre must-have pour un recrutement efficace.
Préparer un onboarding aux petits oignons
Les premiers jours d’un nouvel employé sont cruciaux. En effet, c’est durant cette période qu’il se ferra un premier avis sur l’entreprise et sur les promesses qui lui ont été tenues. Ainsi, définissez un onboarding de qualité afin d’accompagner le candidat dans ses premiers pas.
À vous de mettre en place toutes les dispositions nécessaires à sa formation et à son intégration au sein de son équipe et des autres départements.
Développer la marque employeur
L’honnêteté paie. La transparence aussi. Pour éviter tout malentendu sur votre culture d’entreprise, les valeurs que vous défendez et les conditions de travail que vous proposez, développez votre marque employeur.
Sur le web et les réseaux sociaux, donnez un aperçu de ce que cela représente de travailler dans votre entreprise et l’environnement professionnel que vous offrez à vos employés.
Un recrutement raté est quelque chose de commun et nombre d’organisations sont passées par là. C’est presqu’inéluctable et cela peut coûter cher. Mais grâce à quelques astuces et bonnes pratiques, vous devriez vous en sortir. Et si le risque zéro n’existe pas, vous aurez au moins mis toutes les chances de votre côté.
Comment Factorial vous aide à limiter les risques d’un recrutement raté ?
Grâce à une gestion centralisée des candidatures, des outils de filtrage automatisé et des entretiens programmés directement depuis la plateforme, la collaboration entre les membres de l’équipe favorise une prise de décision collective et rapide.
Le logiciel de recrutement est combiné avec des outils de gestion des compétences pour évaluer objectivement les aptitudes des candidats. Le suivi du processus de recrutement et la gestion des talents complètent cette solution pour une embauche efficace et alignée sur les besoins de votre entreprise. Avec Factorial, chaque recrutement est une opportunité de renforcer l’équipe avec les meilleurs talents.
