Pour réussir l’intégration de nouveaux collaborateurs, de plus en plus d’entreprises adoptent le programme de buddy, aussi appelé parrainage d’intégration. Ce dispositif associe chaque nouvel employé à un collègue expérimenté, chargé de faciliter son onboarding, de transmettre la culture d’entreprise et de renforcer son sentiment d’appartenance dès les premiers jours.
Devenu un pilier des stratégies RH modernes, le buddy system améliore à la fois l’expérience collaborateur et la rétention des talents.
Mais concrètement, qu’est-ce qu’un buddy ? Quel est son rôle, et comment le mettre en place efficacement ? Voici tout ce qu’il faut savoir pour instaurer un parrainage d’entreprise vraiment utile.
✅ Téléchargez gratuitement votre modèle de fiche d’intégration d’un nouveau salarié en PDF !
Qu’est-ce qu’un buddy en entreprise et à quoi sert le parrainage d’intégration ?
Le buddy, que l’on appelle parfois parrain ou marraine, est un(e) employé(e) d’une entreprise qui a pour mission d’accompagner toute nouvelle recrue dans son processus d’intégration.
L’objectif est de simplifier l’onboarding et d’aider le ou la nouvel(le) arrivant(e) à s’adapter à son nouvel environnement de travail et à comprendre plus rapidement la culture de l’entreprise.
Cet(te) interlocuteur(trice) privilégié(e) va permettre une intégration en douceur, plus fluide et peut même servir de lien entre manager(s) et ressources humaines.
Quel est le rôle d’un buddy en entreprise ?
Le buddy en entreprise joue un rôle central dans la réussite de l’intégration d’un nouveau collaborateur. Bien plus qu’un simple collègue référent, il agit comme facilitateur, repère et relais humain entre la recrue, l’équipe et les ressources humaines. Ses missions couvrent à la fois l’accueil, le soutien, la transmission et le suivi.
Accueillir et intégrer dès le premier jour
Le buddy crée les premières connexions sociales et rend les débuts plus fluides. Il organise un déjeuner de bienvenue, présente les équipes et aide la recrue à comprendre les codes implicites de l’entreprise. Ce premier contact humain réduit la phase d’adaptation et favorise une intégration naturelle dans le collectif.
Rassurer et accompagner au quotidien
L’arrivée dans une nouvelle structure peut générer du stress et de l’incertitude. Le buddy offre un soutien émotionnel concret, écoute les questions et partage son expérience pour apaiser les doutes. Cette proximité crée un climat de confiance essentiel pour que le nouveau collaborateur s’engage rapidement dans ses missions.
Transmettre les repères et les bonnes pratiques
Le buddy complète l’onboarding formel assuré par les RH. Il apporte des informations pratiques et contextuelles sur le fonctionnement interne : outils, routines d’équipe, culture managériale. Son expérience terrain aide la recrue à comprendre les usages réels de l’entreprise, au-delà du livret d’accueil.
Faire circuler le feedback
Le buddy joue aussi un rôle d’interface entre la recrue et le management. Il identifie les éventuelles difficultés rencontrées, partage les retours constructifs et favorise une communication plus fluide. Ce feedback bidirectionnel permet d’ajuster rapidement le parcours d’intégration et d’éviter les malentendus.
Transmettre la culture et les valeurs
Enfin, le buddy incarne la culture d’entreprise au quotidien. Par son attitude et ses échanges, il transmet les valeurs, les comportements attendus et le ton propre à la structure. Cette transmission informelle est souvent ce qui transforme une intégration réussie en véritable adhésion à la marque employeur.
Quels sont les avantages d’un buddy ?
Si la pratique du buddy en entreprise se développe de plus en plus, elle est inconnue dans de nombreuses structures. Pourtant, le parrainage présente plusieurs avantages.
Un meilleur onboarding
Avec un buddy, l’onboarding est grandement facilitée mais il est surtout de meilleure qualité. Plus structuré et plus humain, il permet au nouvel(le) employé(e) de s’intégrer plus rapidement.
Cela renforce l’engagement de la recrue et est même susceptible de rester plus longtemps dans l’entreprise. Les salarié(e)s qui viennent d’être embauché(e)s se font une idée très rapide sur l’employeur et envisagent ou non une relation à long terme.
✅ Téléchargez gratuitement votre modèle de fiche d’intégration d’un nouveau salarié en PDF !
Une expérience collaborateur renforcée
L’humain est aujourd’hui au centre des préoccupations des récentes générations. Un système de buddy offre une meilleure expérience collaborateur et améliore ainsi le parcours d’intégration.
La nouvelle recrue a beaucoup plus de chance de s’épanouir et de se fondre dans ses équipes. Elle aura une vision positive de l’entreprise, ce qui augmentera sa motivation et l’envie d’assumer ses missions.
Une montée en compétences plus rapide
Certains postes requièrent d’être performant de façon quasi immédiate. Un buddy peut aider à maîtriser les rouages de l’entreprise pour une plus grande productivité et une montée en compétences plus rapide. L’employé(e) est très vite apte à assumer ses missions.
D’ailleurs, ce développement de nouvelles compétences est aussi possible pour le buddy puisqu’il a la possibilité de démontrer et de développer des compétences en gestion et en leadership.
Un atout pour la marque employeur
Une expérience positive d’onboarding renforce la réputation de l’entreprise et lui permet de développer sa marque employeur. L’employeur devient attractif et peut attirer de nouveaux talents désireux d’évoluer dans un tel environnement.
Qui plus est, la pratique du buddy met en avant l’importance de l’humain au sein de ces structures. On responsabilise les salarié(e)s et leur donne envie de s’investir. Une entreprise qui fait confiance à ses employé(e)s est une entreprise que l’on a envie de rejoindre.
Un relais efficace
Il est parfois difficile de communiquer avec les équipes et de les coordonner de façon harmonieuse. Et lorsqu’une nouvelle recrue débarque, il n’est pas toujours simple pour les organisations d’apporter toute l’attention requise.
Le buddy est un formidable relais, un interlocuteur de premier choix tant pour le ou la nouvel(le) arrivant(e) que pour les managers. Il permet de faire le lien, de faire passer des messages tout en se portant garant des valeurs de l’entreprise.
Comment bien choisir le bon buddy ?
Votre nouvelle recrue arrive et vous avez décidé de lui attribuer un buddy pour l’accompagner dans sa prise de poste. C’est une excellente idée ! Encore faut-il choisir le bon buddy…
En effet, plusieurs critères sont à prendre en compte avant de définir qui de vos employé(e)s actuel(le)s occupera ce rôle.
Dans un premier temps, être buddy doit être un acte volontaire. Il n’est pas recommandé d’obliger tel ou telle salarié(e) d’occuper cette fonction. Cela ne doit pas être une corvée mais bien une démarche de l’employé(e).
Ensuite, il faudra choisir le bon parrain ou la bonne marraine en fonction du service que rejoint la recrue mais également de son profil. Le buddy retenu devra posséder suffisamment d’ancienneté et avoir les qualités requises pour encadrer le ou la nouvel(le) arrivant(e).
Le rôle du buddy devra être défini en amont. Les missions qu’il aura à remplir et son périmètre d’actions également. Que devra-t-il faire ? Quels outils seront à sa disposition ? Quelles démarches devra-t-il accomplir ? L’objectif est de définir clairement sa fonction pour éviter toute digression.
Enfin, le buddy devra idéalement accompagner la recrue durant toute la phase d’onboarding. Il faudra donc choisir quelqu’un qui peut facilement concilier ses tâches quotidiennes avec celles de ce rôle. Le buddy devra être disponible et être animé d’une véritable envie d’aider la nouvelle recrue. Pour organiser un bon programme d’onboarding, vous pouvez compter sur un outil d’onboarding simple d’utilisation et intégré avec d’autres modules RH.
Comment mettre en place un programme de buddy efficace ?
Un bon programme de buddy doit être pensé comme un outil d’intégration à part entière, avec un cadre clair, des objectifs précis et une méthode de suivi. La clé réside dans l’équilibre entre spontanéité humaine et organisation structurée.
Définir un objectif clair et mesurable
Le buddy doit être un levier d’intégration mesurable. Avant tout déploiement, les RH doivent préciser les résultats attendus : réduction du turnover à six mois, satisfaction des nouveaux arrivants, montée en autonomie. Ces indicateurs serviront de boussole pour ajuster le dispositif et prouver sa valeur.
Sélectionner les bons parrains
Mieux vaut un petit nombre de collaborateurs réellement volontaires et disponibles qu’une liste imposée. L’ancienneté, la capacité d’écoute et la crédibilité interne priment sur le poste occupé. Un entretien préalable ou une courte formation interne aide à s’assurer que le futur buddy comprend son rôle et ses limites.
Structurer l’accompagnement dans le temps
Un accompagnement efficace suit un rythme régulier et cadré. La première semaine se concentre sur l’intégration sociale et la découverte de l’environnement. Le premier mois sert à valider la compréhension des process et des valeurs. Enfin, un point de clôture formel à la fin du parcours permet de recueillir un feedback mutuel et d’alimenter la démarche d’amélioration continue.
Outiller et suivre le programme
Sans suivi, un buddy system s’essouffle rapidement. Les RH doivent disposer d’un support partagé où les binômes peuvent consigner leurs échanges, objectifs et observations. Un outil d’onboarding centralisé, comme Factorial, facilite ce suivi et alimente les tableaux de bord RH. Ce cadre évite que l’initiative repose uniquement sur la bonne volonté des participants.
Évaluer et ajuster régulièrement
Chaque promotion de nouveaux arrivants est une occasion d’évaluer l’efficacité du programme. Les retours croisés entre recrues, buddies et managers permettent d’identifier les points forts et les blocages. Les meilleures pratiques doivent ensuite être capitalisées et partagées, pour faire du buddy un pilier durable de la culture d’entreprise.
Vos questions fréquentes
Combien de temps doit durer l’accompagnement d’un buddy ?
La durée dépend du poste et de la complexité de l’environnement de travail, mais la plupart des entreprises fixent une période de un à trois mois. Ce délai permet à la recrue de passer les premières étapes clés de son intégration, tout en laissant au buddy le temps d’identifier d’éventuelles difficultés d’adaptation. Un suivi trop court donne une impression d’abandon, tandis qu’un programme trop long peut devenir artificiel et perdre son impact.
Le buddy doit-il appartenir au même service que la nouvelle recrue ?
Pas forcément. Être dans le même service facilite la transmission d’informations pratiques, mais cela peut aussi limiter la prise de recul. Certaines entreprises choisissent volontairement un buddy issu d’un autre département pour favoriser une vision plus large de la culture d’entreprise et encourager les échanges transversaux. L’important est que la personne ait une bonne connaissance de l’organisation et une vraie capacité d’écoute.
Faut-il former les buddies avant de lancer le programme ?
Oui, même si la formation reste légère. Quelques heures suffisent pour clarifier le rôle, les limites, les attentes et les outils disponibles. Une mini-formation interne permet de créer un langage commun entre les parrains et les RH, d’éviter les malentendus et d’harmoniser les pratiques. Les buddies formés se sentent plus légitimes et prennent leur rôle plus au sérieux.
Comment mesurer l’efficacité du dispositif de buddy ?
Les indicateurs les plus fiables sont le taux de rétention à six mois, le niveau de satisfaction des nouveaux arrivants et les feedbacks managériaux. Les entreprises les plus matures y ajoutent des entretiens de retour d’expérience ou des enquêtes internes anonymes. Le suivi des données RH permet de repérer rapidement si le programme favorise réellement l’intégration et la fidélisation.
Quels sont les risques d’un buddy system mal encadré ?
Sans cadre clair, le dispositif peut créer des frustrations des deux côtés. Un buddy non préparé peut donner des informations erronées ou adopter une posture hiérarchique, tandis qu’une recrue mal accompagnée peut se sentir négligée. L’absence de suivi RH est souvent le principal écueil : le buddy ne remplace jamais la fonction d’onboarding officielle, il la complète. Un cadrage précis et des points réguliers évitent ces dérives.

