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Gestion des talents

Onboarding RH : pourquoi est-ce important ?

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11 minutes de lecture
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L’onboarding RH, ou processus d’onboarding, est un moment clé du cycle de vie du collaborateur, souvent négligé par les entreprises. Selon Gallup, seulement 12 % des salarié-e-s sont satisfait-e-s du parcours prévu par leur nouvel employeur. Pourtant, bien mené, l’onboarding RH offre de nombreux bénéfices. Le coût d’un recrutement raté oscille entre 30 000 et 60 000 euros, et près de 80% des nouvelles recrues décident de rester ou de partir au cours des six premiers mois. Ces chiffres montrent l’enjeu stratégique d’une intégration réussie.

Dans un paysage RH en constante évolution, l’onboarding joue un rôle essentiel. Car après le recrutement, une intégration réussie est indispensable pour fidéliser les talents. Avec la généralisation du travail hybride qui concerne désormais 55% des salarié-e-s français et la digitalisation croissante de la gestion des ressources humaines, les entreprises doivent repenser leur approche de l’intégration.

Découvrez les meilleures pratiques et les stratégies incontournables pour un onboarding réussi, et assurez-vous que vos nouveaux talents ne soient pas les prochains à quitter le navire.

Qu’est ce que l’onboarding RH ?

L’onboarding RH désigne le processus d’intégration et d’accueil d’un nouveau collaborateur-rice au sein d’une entreprise. C’est une étape cruciale qui commence généralement dès la confirmation de l’embauche et peut se prolonger sur plusieurs semaines ou mois, selon l’organisation et le poste.

L’objectif de l’onboarding RH est de faciliter l’adaptation du nouvel employé-e à son environnement de travail, à la culture d’entreprise, et à ses collègues, tout en lui fournissant les outils et les informations nécessaires pour devenir rapidement efficace et productif. Il ne se limite pas à la première journée de travail mais doit durer idéalement les trois premiers mois de la collaboration.

Plus précisément, un onboarding structuré combine plusieurs dimensions : l’intégration administrative et réglementaire, la formation aux outils et processus internes, l’acculturation aux valeurs de l’entreprise, et l’intégration sociale au sein de l’équipe. Cette démarche globale permet au nouvel arrivant de passer d’une simple prise de poste à une véritable montée en compétences.

On distingue généralement trois phases dans le parcours d’intégration : le pré-boarding (avant l’arrivée), l’onboarding proprement dit (les premiers jours et semaines), et l’intégration continue qui peut s’étendre sur la première année. Chacune de ces étapes répond à des besoins spécifiques et contribue à la réussite globale du processus.

Mais à quoi cela sert au juste ? Voici les 5 avantages clés d’un bon onboarding RH.

5 avantages clés d’un bon processus d’onboarding

1. Le pre boarding pour sécuriser le recrutement

Le pré-boarding désigne la phase qui suit le processus de recrutement et précède l’arrivée du collaborateur ou de la collaboratrice dans l’entreprise. C’est un moment crucial souvent négligé. Pourtant, il est essentiel de maintenir un contact permanent avec la nouvelle recrue en amont de son intégration dans l’entreprise. En effet, 1 candidat sur 5 ne se présente pas le premier jour de travail. Ce phénomène de ghosting est souvent lié à des maladresses commises en fin de processus de recrutement, qui font planer un doute dans la tête de la nouvelle recrue.

Aussi, pour éviter ce type de déconvenues, il est essentiel de maintenir un lien constant avec le ou la salarié-e. Ce qui peut se faire à travers l’envoie d’un mail de bienvenue en amont de son arrivée, la signature du contrat de travail en ligne, ou encore l’envoi d’un welcome pack quelques jours avant le démarrage de la collaboration.

Cette phase de pré-boarding, qui s’étale généralement sur les 15 jours précédant l’arrivée, permet aussi de préparer le poste de travail, de donner accès aux plateformes RH et outils numériques, et de transmettre les informations pratiques essentielles. Le futur collaborateur reçoit ainsi une première impression positive qui renforce son engagement avant même son premier jour.

2. L’onboarding RH pour faciliter l’intégration, notamment en contexte de travail hybride

Le travail hybride concerne 55 % des salarié-e-s français. Dans ces conditions, le processus d’intégration n’est pas toujours évident. Pour s’assurer que la nouvelle recrue rencontre ses nouveaux collègues et s’imprègne de la culture de l’entreprise, il est essentiel de planifier ses premiers jours de travail en organisant plusieurs rencontres, avec le manager mais aussi avec des interlocuteurs du quotidien. Ces séquences présentielles sont indispensables à la bonne intégration du ou de la collaborateur-trice.

Pour les entreprises qui fonctionnent en full remote, le processus d’onboarding peut intégrer des échanges virtuels avec les membres de l’équipe, ce afin de rompre l’isolement que pourrait ressentir la nouvelle recrue lors de ses premiers jours de télétravail.

L’enjeu est de créer du lien humain malgré la distance, en multipliant les canaux de communication et en organisant des sessions d’accueil personnalisées. Certaines entreprises mettent en place un système de mentor ou de parrain pour accompagner le nouvel arrivant dans sa découverte de l’organisation, ce qui favorise l’intégration sociale et l’apprentissage des codes internes.

3. L’onboarding RH pour éviter les départs précoces

Le coût d’un recrutement raté est estimé entre 30 000 et 60 000 euros. Or, tout se joue dans les 3 à 6 premiers mois suivant l’entrée du ou de la salarié-e dans l’entreprise. On estime qu’environ 80% des nouvelles recrues prennent la décision de rester dans l’entreprise au cours des 6 premiers mois.

C’est pourquoi une durée minimale de 90 jours est recommandée pour un bon onboarding RH. Ce temps permet de s’assurer que la nouvelle recrue a bien compris le périmètre de son poste, ses objectifs et qu’il saura se saisir des moyens mis à sa disposition pour réussir sa mission.

Un onboarding structuré sur ces trois premiers mois constitue un véritable parcours de formation progressif, jalonné de points réguliers avec le manager direct. Ces rendez-vous permettent d’ajuster les attentes, d’anticiper les difficultés et de mesurer la montée en compétences du nouveau salarié.

La phase d’intégration implique aussi de la formation, pour permettre au salarié-e de développer les compétences nécessaires à sa performance, ce qui réduit fortement le risque de départ précoce. L’accès à des ressources pédagogiques adaptées, des modules de formation en ligne, et un accompagnement personnalisé selon la fonction occupée accélèrent l’atteinte de la pleine productivité.

Enfin, un onboarding RH réussi permet de s’assurer que le ou la collaborateur-rice est pleinement intégré dans l’équipe. Ce dernier saura ainsi trouver des appuis en cas de difficultés, et pourra progresser plus facilement au contact de ses pairs. Cette intégration dans la dynamique collective constitue un facteur déterminant de fidélisation : un nouvel arrivant qui se sent accueilli et soutenu par son équipe développe naturellement un sentiment d’appartenance plus fort.

4. L’onboarding RH pour générer de l’engagement

Un processus d’intégration réussi permet d’améliorer le taux de rétention de 82 % selon les chiffres de Glassdoor. En effet, en imprégnant le ou la collaborateur-rice des valeurs et de la culture de l’entreprise, le processus d’onboarding génère un sentiment d’appartenance plus important, source de motivation et d’engagement.

Par exemple, un entretien de fin de période d’essai est idéal pour prendre le pouls de l’état d’esprit du salarié au bout de quelques mois de travail et comprendre les difficultés rencontrées.

L’entretien d’étonnement, réalisé après quelques semaines, offre aussi un feedback précieux sur l’expérience candidat et permet d’identifier rapidement les points d’amélioration du processus. Ces moments d’échange structurés donnent au nouveau salarié l’occasion d’exprimer ses attentes et ses besoins, tout en mesurant l’adéquation entre le poste et ses aspirations.

En échangeant régulièrement tout au long de la période d’intégration, le manager et le ou la collaborateur-rice posent les bases d’une relation de travail saine, gage de performance au travail. Cette communication interne fluide repose sur des interactions régulières et des canaux multiples, qui permettent au nouvel arrivant de poser ses questions sans crainte et d’obtenir rapidement les réponses dont il a besoin.

En faisant une bonne impression dès le début, vous améliorez aussi considérablement votre image de marque employeur auprès de la nouvelle recrue, qui se sent alors mieux considérée, et plus impliquée dans l’entreprise. Cet engagement est source d’une meilleure performance et diminue donc les risques de départs précipités. La première impression compte énormément : selon plusieurs études, 33% des nouveaux salariés cherchent un autre emploi dans les six premiers mois si l’onboarding est raté. À l’inverse, un parcours d’accueil soigné transforme le collaborateur en véritable ambassadeur de votre marque sur le marché du travail.

5. L’onboarding RH pour faciliter la recommandation

Un onboarding bien ficelé peut aussi transformer vos salarié-e-s en véritables ambassadeurs et ambassadrices de la marque employeur. Si l’employé-e s’est senti bien accueilli(e), et accompagné(e) dans sa progression, il n’y a pas de raison qu’il ou elle n’ait pas envie de faire la promotion de son nouvel employeur !

Ce faisant, un collaborateur-rice bien intégré(e) peut devenir votre meilleur-e ambassadeur-rice ! Sur les réseaux sociaux comme LinkedIn, les témoignages spontanés de nouveaux arrivants satisfaits constituent une publicité inestimable pour votre entreprise. Cette valorisation organique de votre marque employeur a un impact direct sur votre capacité à attirer de nouveaux talents, particulièrement dans un marché du travail tendu où la guerre des compétences fait rage.

Les étapes clés d’un onboarding structuré

Structurer son onboarding autour d’étapes clairement définies permet de créer un parcours cohérent et efficace. Voici les trois phases essentielles à mettre en place :

Phase 1 : Le pré-boarding (J-15 à J-1)

Cette première phase démarre dès la signature du contrat et se concentre sur la préparation de l’arrivée. Concrètement, il s’agit de :

  • Transmettre les informations pratiques (horaires, dress code, accès aux locaux, plan de la première semaine)
  • Envoyer un welcome pack personnalisé (goodies, documentation sur l’entreprise, présentation de l’équipe)
  •  Donner accès à la plateforme RH pour remplir les documents administratifs en ligne
  • Préparer le poste de travail et l’équipement informatique
  • Planifier les rendez-vous de la première semaine

Un pré-boarding réussi réduit considérablement le stress du nouvel arrivant et crée les conditions d’un premier jour serein. Comme le souligne un client de Factorial : « L’automatisation de ces tâches nous fait gagner 8 heures par semaine et évite les erreurs de dernière minute. »

Phase 2 : Le premier jour et la première semaine

Le jour J constitue un moment décisif dans l’expérience collaborateur. La première semaine doit être soigneusement orchestrée pour créer un environnement accueillant :

  • Premier jour : accueil personnalisé par le manager direct, visite des locaux, présentation de l’équipe, remise du matériel, déjeuner d’équipe
  • Première semaine : formation aux outils et logiciels internes (SIRH, messagerie, outils collaboratifs), présentation des différents services, premier point individuel avec le manager pour clarifier les attentes et les objectifs

Cette phase d’immersion permet au nouveau salarié de comprendre son rôle dans l’organisation, d’identifier ses interlocuteurs clés et de commencer à s’approprier son nouvel environnement. L’objectif est de créer rapidement des repères et de favoriser les interactions pour briser la glace.

Phase 3 : Les 30-60-90 jours

L’onboarding ne s’arrête pas à la première semaine. La montée en compétences se poursuit sur les trois premiers mois, avec des objectifs progressifs :

  • 30 premiers jours : maîtrise des outils et processus de base, compréhension approfondie du poste, premiers livrables
  • 60 jours : autonomie sur les tâches courantes, début de contribution aux projets d’équipe, premier entretien d’étonnement pour recueillir le feedback
  • 90 jours : pleine productivité, intégration complète dans la dynamique collective, entretien de fin de période d’essai

Cette progression structurée permet d’accompagner le collaborateur jusqu’à l’autonomie complète, tout en vérifiant régulièrement que l’adéquation entre le poste et la personne correspond aux attentes mutuelles.

Comment automatiser et optimiser son onboarding avec un outil dédié ?

Face à la complexité croissante de l’onboarding, notamment en contexte hybride, l’automatisation devient un levier stratégique pour les équipes RH. Un outil d’onboarding digital permet de centraliser, fluidifier et personnaliser le parcours d’intégration.

L’automatisation du processus d’onboarding génère des gains mesurables pour l’entreprise. Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Gain de temps significatif : « Nous économisons 8 heures par semaine sur les onboardings grâce à Factorial, en rationalisant le processus sans perdre une seule minute », témoigne Kube Group
  •  Réduction des coûts : Kube Group a également économisé plus de 1 000 € par mois en automatisant les tâches administratives répétitives
  • Amélioration de l’efficacité : Kinvent a réduit de 40% son temps de travail sur la gestion administrative grâce à la digitalisation
  •  Libération de ressources : Somelac a gagné 5 heures par semaine, permettant à l’équipe RH de se concentrer sur des missions à plus grande valeur ajoutée

Au-delà du gain de temps, l’automatisation élimine les erreurs humaines dans le traitement des données et garantit une conformité réglementaire parfaite. Chaque étape du processus est tracée et sécurisée.

Pour en savoir plus, découvrez  comment Factorial centralise l’onboarding et l’offboarding sur une seule plateforme !

Évaluer et améliorer continuellement son onboarding

Un onboarding performant n’est jamais figé. Il nécessite une évaluation régulière et des ajustements en fonction des retours terrain.

Les indicateurs clés à suivre

Pour piloter efficacement votre processus d’onboarding, plusieurs KPIs méritent d’être suivis :

  • Taux de rétention : pourcentage de nouveaux salariés encore présents à 90 jours, 6 mois et 1 an
  •  Temps de montée en compétences : délai moyen pour atteindre la pleine productivité selon les postes
  •  Taux de complétion : suivi du respect des étapes prévues dans la checklist d’onboarding
  •  Score de satisfaction : résultats des enquêtes post-intégration et entretiens d’étonnement
  • Coût par onboarding : temps passé et ressources mobilisées pour chaque intégration

Ces données, consolidées dans des tableaux de bord, permettent d’identifier rapidement les points de friction et d’optimiser le processus en continu.

Les leviers d’amélioration continue

Pour faire évoluer votre onboarding, plusieurs actions concrètes peuvent être mises en place :

  •  Recueillir du feedback régulier : organiser des entretiens d’étonnement à J+30 et J+60, envoyer des enquêtes de satisfaction automatisées, créer des groupes de discussion avec les nouveaux arrivants
  •  Personnaliser les parcours : adapter le contenu et la durée selon le profil (senior vs junior, tech vs commercial, siège vs terrain), proposer des modules optionnels en fonction des besoins
  • Former les managers : accompagner les managers dans leur rôle d’accueil, leur fournir un guide pratique de l’onboarding, les sensibiliser aux enjeux de la première impression
  • Digitaliser progressivement : automatiser les tâches à faible valeur ajoutée, investir dans un SIRH adapté, créer des contenus pédagogiques en learning digital

L’amélioration de l’onboarding passe aussi par l’analyse des échecs : chaque départ précoce doit faire l’objet d’un entretien de sortie pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné et ajuster le dispositif en conséquence.

Pour conclure : à quoi sert l’onboarding RH ?

Il est évident que l’investissement dans un onboarding de qualité va bien au-delà de la simple formalité d’accueil. Il s’agit d’une stratégie essentielle pour sécuriser le recrutement, faciliter l’intégration dans un contexte de travail de plus en plus hybride, prévenir les départs précoces, générer de l’engagement, et transformer les nouveaux employés en ambassadeurs de la marque employeur.

Avec seulement 12 % des salarié-e-s satisfait-e-s de leur expérience d’onboarding selon Gallup, il est impératif pour les entreprises de reconnaître le lien direct entre une intégration réussie et des bénéfices tangibles tels que l’amélioration de la rétention, l’engagement accru et la promotion positive de l’entreprise par les employé-e-s.

En investissant dans un logiciel d’onboarding efficace, les entreprises ne font pas seulement un geste en faveur de leurs nouveaux collaborateurs, mais elles se dotent également d’un avantage concurrentiel significatif pour attirer, développer et retenir les talents de façon organisée.

En fin de compte, un bon onboarding RH n’est pas seulement bénéfique pour les employé-e-s ; il est fondamental pour le succès à long terme de l’organisation.

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Rédactrice RH freelance, je possède dix ans d’expériences professionnelles en tant que chargée de mission, puis consultante RH, au sein d’environnements variés de l’industrie, du service public de l’emploi et d'organismes de formation professionnelle continue. Ce parcours m’a permis d’aborder les thématiques liées à la GPEC, à la prospective RH et l'ingénierie de formations et d’accompagner les acteurs des territoires, les entreprises et les actifs dans la gestion des parcours et des compétences. Aujourd’hui, j’accompagne les différents acteurs de la chaîne de valeur RH à gagner en visibilité et à accompagner le changement, en produisant des contenus utiles et pertinents pour les professionnels RH et les actifs en transition.