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Les TMS ou troubles musculo-squelettiques sont des affections qui touchent l’appareil locomoteur

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6 minutes de lecture
Catégories Gestion entreprise et RH

Nombre d’entre nous ont déjà entendu parler des TMS, ou les troubles musculo-squelettiques, mais sans vraiment savoir ce que cela signifie réellement.

Beaucoup de salariés en souffrent aujourd’hui dans quasiment tous les secteurs d’activité.

Découvrons ensemble tout ce qu’il y a à savoir sur les troubles musculo-squelettiques et le stress dans cet article.

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Table des matières

Qu’est-ce que c’est les TMS ?
Quelles sont les principales causes des TMS ?
Quels sont les facteurs de risques des TMS ?
Quelles sont les atteintes reconnues comme TMS ?
Quelles sont les parties du corps les plus souvent touchées par les TMS ?
C’est quoi TMS Pros ?
Quel est le pourcentage des maladies professionnelles qui sont liées aux troubles musculo-squelettiques TMS ?

Qu’est-ce que c’est les TMS ?

Pour bien cerner le problème, il faut en comprendre les bases.

Qu’est-ce que les TMS ? La définition des TMS est assez simple, il s’agit d’un ensemble d’affections qui touchent l’appareil locomoteur, à savoir les nerfs, les muscles, les ligaments, les articulations, les tendons…

Un trouble musculo-squelettique se traduit par des gênes et des douleurs fonctionnelles.

Quelles sont les principales causes des troubles musculo-squelettiques ?

Il est assez difficile de donner des réponses précises sur les causes exactes de maladies musculo-squelettiques.

Toutefois, nous avons tout de même quelques éléments de réponse, en accord avec les facteurs de risques que nous verrons un peu plus tard dans cet article.

Ainsi, les principales causes de TMS que l’on retrouve souvent chez les employés sont : les postures contraignantes, les répétitions de gestes ou de mouvements qui sollicitent beaucoup certaines parties du corps, le travail musculaire statique, le surplus d’effort et l’exposition prolongée ou non à divers agresseurs physiques (vibrations, chocs, impacts…).

Le risque d’un problème musculo-squelettique peut aussi venir d’un objet ou d’un outil de travail (machine, table, etc.).

Quels sont les facteurs de risques des TMS ?

La question sur les troubles musculo-squelettiques TMS et ses facteurs de risques reviennent souvent, et c’est parfaitement légitime.

Avant de répondre à cela, nous devons éclaircir certains points. Il faut savoir que les TMS, ou trouble musculo-squelettique, est le résultat d’un déséquilibre entre les sollicitations du corps et ses capacités.

Même si certains troubles apparaissent rapidement et assez subitement, en règle générale, les douleurs s’installent petit à petit après une accumulation de sollicitations.

Les douleurs se font ressentir après les répétitions de gestes. Cela signifie que tout dépend de l’activité professionnelle que vous entreprenez.

Certains gestes peuvent paraître anodins et inoffensifs, mais après plusieurs répétitions, ils peuvent créer des troubles de plus en plus violents.

Depuis des années, on remarque qu’il y a de plus en plus de TMS qui sont inscrits dans le registre des maladies professionnelles.

Plusieurs facteurs peuvent favoriser les TMS en entreprise :

  • Facteurs individuels : selon la personne, les TMS peuvent être favorisés par son état de santé, sa fragilité ou son sexe. Mais il est fort possible qu’un TMS apparaisse avec l’âge
  • Facteurs organisationnels : ce sont des facteurs importants qui peuvent attirer un risque de TMS. Dans cette catégorie, nous avons les horaires imposés, les temps de récupération offerts ou encore le rythme de travail exigé
  • Facteurs mécaniques : il s’agit des postures extrêmes qu’un salarié peut prendre sur son lieu de travail ou des mouvements de force qu’il doit souvent effectuer
  • Facteurs psychosociaux : on a aussi remarqué que ce type de facteur en est pour beaucoup dans l’apparition des premiers signes de TMS. La tension, la monotonie du travail, le manque de reconnaissance ou encore les mauvaises relations sociales sont tous à prendre en compte dans l’identification des facteurs de risques de TMS
  • Facteur environnemental : l’environnement dans lequel un salarié travaille peut aussi favoriser un TMS : éclairage insuffisant, température non contrôlée, bruits ambiants…

Quelles sont les atteintes reconnues comme troubles musculo-squelettiques ?

Plusieurs maladies peuvent être dues à des TMS, mais ils touchent surtout les muscles, les tendons, les nerfs et les articulations.

Les TMS sont en première position des maladies professionnelles reconnues dans de nombreux pays d’Europe.

Dans le cadre d’une activité professionnelle, on remarque plusieurs cas fréquents.

Voici quelques exemples de troubles musculo-squelettiques  recensés sur diverses parties du corps :

  • Le TMS à l’épaule : syndrome de la coiffe des rotateurs
  • Le TMS sur la face interne des poignets : syndrome du canal carpien, qui se traduit par des douleurs plus ou moins fortes
  •  Le TMS au niveau du cou : cervicalgie
  • Le TMS du dos : lombalgie, des douleurs ressenties dans le bas du dos

Les troubles musculo-squelettiques coûtent beaucoup d’argent à une entreprise, car ils représentent une source de désorganisation et peuvent entraîner rapidement une baisse de performance des employés (productivité, qualité…), résultant sur un fort taux d’absentéisme et de turnover.

Quelles sont les parties du corps les plus souvent touchées par les TMS ?

Dans la majorité des cas, les douleurs se font surtout ressentir au niveau du dos, des poignets, des coudes, des genoux ou encore des épaules.

Les préventions à privilégier concernant les troubles musculo-squelettiques

La question se pose alors : « mais que faire pour prévenir les TMS » ? Pour une nette amélioration de la qualité de travail des employés, il convient à l’entreprise de trouver des solutions de prévention et les mettre en place.

D’ailleurs, il y a des facteurs de risque de TMS qui sont concernés par les obligations au niveau du règlement qui touchent à la pénibilité dans le travail.

C’est quoi TMS Pros ?

Afin d‘identifier, de connaître un peu mieux et surtout de maîtriser l’apparition des maladies musculo-squelettiques, la branche spécialisée dans les risques professionnels au sein de l’Assurance Maladie a décidé de créer le dispositif TMS Pros.

Ce dernier est ensuite relayé par les Caisses d’Assurance retraite et de la santé au travail dans les différentes régions au sein des entreprises qui sont concernées par les TMS (troubles musculo-squelettiques).

Le TMS Pros est composé de plusieurs étapes.

Mobilisation

C’est la première étape du dispositif. Elle consiste à mobiliser les principaux acteurs dans une entreprise donnée :

  • Responsables des secteurs,
  • dirigeants,
  • délégués du personnel,
  • collaborateurs,
  • SST (Sauveteurs Secouristes du Travail),
  • Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT),
  • etc.

L’objectif de cette étape est de prévenir tous les collaborateurs qu’une démarche de prévention des troubles musculo-squelettiques au travail va être mise en place.

Un comité de pilotage devra donc être établi et sera composé de quelques collaborateurs et de dirigeants.

Il devra ensuite définir les critères d’évaluation qui lui permettra de s’assurer que la démarche entreprise et l’évaluation réalisée dans la dernière étape sont efficaces.

Investigation

Lors de cette deuxième étape, l’objectif sera d’analyser les différentes situations et d’identifier chaque risque professionnel de TMS dans l’entreprise.

Le processus peut être réalisé soit par le comité de pilotage, soit par des groupes de travail spécialement créés pour l’occasion.

Avant de mettre en place l’étude, il faudra connaître les postes qui sont les plus sujets aux TMS, le niveau où se situent les risques de TMS et à quelle fréquence ils se présentent.

C’est une des étapes les plus importantes, car elle facilitera grandement la prévention des TMS, d’une part, et d’autre part, de trouver une solution pour chaque trouble musculo-squelettique identifié.

Maîtrise

Après les travaux de prévention des TMS, l’heure sera à la transformation des situations de travail dans l’entreprise pour cette troisième étape.

Le but étant bien sûr de réduire au maximum les risques pour les collaborateurs qui travaillent au sein de postes qui sont sujets aux TMS.

L’entreprise peut se faire aider par la CARSAT ou par un professionnel si le besoin se présente.

Cette étape met en action quelques points.

La réduction des sollicitations professionnelles, ainsi que la formation, l’information et le maintien des capacités fonctionnelles.

Parmi les actions à entreprendre pour aider les employés à éviter les cas de trouble musculaire, par exemple, plusieurs formations sont souvent offertes, dont celles axées sur la prévention des TMS ou encore sur les postures et gestes à adopter.

Évaluation

La dernière étape a pour objectif de réaliser une évaluation sur les différentes actions qui ont été établies au sein de l’entreprise en faisant des comparaisons avec l’évolution des critères choisis un peu plus tôt dans le processus.

Elle permet de voir si la démarche choisie a été efficace ou non.

Il est à souligner que les démarches sont inscrites sur la durée et que les résultats ne pourront pas être satisfaisants dès le début.

Quel est le pourcentage des maladies professionnelles qui sont liées aux troubles musculo-squelettiques TMS ?

Comme on l’a survolé un peu plus haut, les troubles musculo-squelettiques ou TMS ainsi que le mal de dos touchent de plus en plus d’entreprises issues de presque tous les secteurs d’activité.

Dans l’hexagone, les TMS représentent 87 % des maladies professionnelles. En comparaison, le mal de dos représente environ 20 % des accidents de travail.

Dans le secteur de la logistique et du transport, 95 % des maladies professionnelles qui y sont reconnues sont liées à des troubles musculo-squelettiques et 70 % des arrêts maladie sont dus à un mal de dos.

Pour en savoir un peu plus sur les accidents de travail, c’est ici !

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